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Comment se chauffer au bois en respectant la qualité de l’air ?

Une bonne combustion dépend de la température et des apports en air, photo Frédéric Douard

En France, la combustion du bois contribue pour une faible part aux émissions de SO2 (2%) et NOx (4%). En revanche, pour les particules fines PM10 et PM2,5, le secteur résidentiel est le principal émetteur (respectivement 32% et 46%). Plus précisément, la combustion de bois dans les foyers domestiques (chaudières, inserts, foyers fermés et ouverts, cuisinières, etc.) contribue pour une large part aux émissions annuelles nationales d’Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) (59%), de benzène (58%) et de PM 2,5 (44%).

Lors d’une combustion parfaite, il n’y a pas d’émission de polluant. Or, les conditions parfaites ne sont jamais réunies, surtout lorsque la main de l’homme intervient dans son processus (gestion manuelle des entrées d’air, qualité du bois, entretien de l’appareil). A allure réduite (manque d’oxygène), le bois ne brûle pas complètement et des particules de bois non brûlées (les fameuses PM) sont émises. On a mesuré que les phases d’allumage et de braises, qui sont des phases précédant et suivant la phase d’allure nominale, émettaient du monoxyde de carbone (CO) et des composés organiques volatils (COV) en grande quantité.

Les particules fines, elles, sont émises essentiellement lors de l’allumage. L’allure nominale est la phase où la combustion est la plus complète. Elle correspond à un feu vif, dégageant une forte chaleur. C’est donc cette phase qu’il faut chercher à atteindre le plus vite possible et à privilégier pendant le temps de chauffe de l’appareil.

Pour mieux comprendre ces phénomènes et savoir comment les éviter, télécharger le guide réalisé en 2022 par Fibois AURA.




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