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La famille Maillot plébiscite la chaudière Herz Pelletstar à condensation
L’habitation de la famille Maillot à Prâlon, photo Frédéric Douard
Jean-Louis Maillot, photo Frédéric Douard
La famille Maillot habite le village de Prâlon en Bourgogne. Elle y occupe une maison individuelle moyennement isolée de 140 m² / 350 m³ chauffés par ventilo-convecteurs. En 2018, elle a fait poser une chaudière à granulés de bois à condensation pour assurer ses besoins de chauffage. Son but était de se chauffer avec tout le confort, en toute tranquillité, et en utilisant une énergie renouvelable pour apporter sa pierre à l’effort climatique. Cette installation succède à une pompe à chaleur eau-eau installée il y a des années dans un puits. Or le débit d’eau de celui-ci est de moins en moins régulier avec la diminution des pluies due au dérèglement climatique, un phénomène fort bien perceptible dans la région. Ce choix répondait également à la crainte de voir le prix de l’électricité monter, un choix qui en 2021 s’avère très judicieux !
Une chaufferie dédiée
Quand on choisit le chauffage au bois, la deuxième question qu’on se pose après celle du prix de l’énergie, c’est le volume de stockage. Ici, la maison est relativement exiguë et il n’y avait pas la possibilité d’y placer une chaudière, et encore moins un silo. Une chaufferie de 18 m² a donc été créée en appentis sur le côté ouest de la maison, avec la moitié de sa surface pour entreposer le combustible et l’autre moitié pour installer les équipements thermiques.
Accès de livraison des granulés côté rue, photo Frédéric Douard
Le silo, disposé côté rue, est accessible facilement aux camions de livraison. D’un volume utile de 8 m³ / 5 tonnes, il a été réalisé avec une trémie en panneaux de bois en V à sa base, et avec extraction par une vis sans âme. Ce modèle de vis apporte le meilleur compromis technologique en termes de consommation d’énergie, de bruit, et d’investissement. La vis d’extraction est composée d’une partie rigide dans le silo puis souple à l’extérieur, ce qui permet de courber la vis pour faciliter l’implantation de la chaudière.
Principe de l’installation de Prâlon
Le combustible est livré avec camion souffleur à pesée embarquée par une entreprise locale, Bourgogne Énergies Renouvelables, filiale de la coopérative agricole Dijon-Céréales. La consommation, pour une température intérieure maintenue à 22 °C, et sans production d’eau chaude sanitaire, est de quatre tonnes par an.
La Pelletstar de la famille Maillot à Prâlon, photo Frédéric Douard
Jean-Louis Maillot connaît bien le chauffage au bois de par son métier. Il est effet exploitant de chaufferies industrielles et collectives à biomasse sur Dijon et la Côte-d’Or. Pour son habitation, il a fait le choix d’une chaudière Herz Pelletstar à condensation de 6 à 20 kW. Cette marque renommée fondée en 1896, et une technologie de pointe pouvant conduire à des rendements supérieurs à 100 % sur PCI, ont séduit l’homme de métier. Le montant de l’investissement s’est monté à 12 000 € pour la chaudière, 5 000 € pour la chaufferie et le silo, plus 3 000 € pour le ballon et l’hydraulique primaire.
Cette chaudière, installée avec un ballon tampon de 200 litres, fonctionne par cycles de combustion en fonction des besoins. Son entretien consiste à vider le cendrier environ une fois par mois, à dépoussiérer le foyer et l’échangeur une fois en milieu d’hiver, et à réaliser un entretien complet une fois par an. Ici, Jean-Louis réalise cela lui-même !
Jean-Louis précise que la condensation s’opère à partir d’une température de retour inférieure à 50°C environ. Dans ce cas précis la chaudière condense jusqu’à ce que la température extérieure descende en dessous de -3°C environ, donc durant la majorité de la période de chauffe.
La chaudière Herz Pelletstar à condensation
La chaudiere Herz Pelletstar Condensation
Les chaudières Herz Pelletstar à condensation sont disponibles dans une plage de puissances comprise entre 10 et 60 kW. Elles répondent aux attentes de performances de la Prime Renov’ et des CEE. Toute la gamme dispose également d’une régulation TControl conviviale avec écran tactile, directement communicante vers PC ou smartphone pour une gestion à distance.
Pour s’adapter au plus grand nombre possible de configurations, le constructeur propose des versions de transfert du bois vers la chaudière par vis flexible et montage à droite ou à gauche, ou par différentes formules d’aspiration à la suite d’une vis d’extraction, d’une aspiration par sonde ou multipoints. Le système de convoyage peut quant à lui être alimenté depuis le silo par vis flexible, vis rigide, aspiration pneumatique, plateau dessileur ou remplissage manuel.
Nettoyage automatique du foyer par grille basculante
Le bois entre dans le foyer par un dispositif anti-retour de feu, matérialisé ici par un clapet et une sonde de mesure de température du canal de la vis d’alimentation. L’allumage automatique est réalisé par une résistance céramique. La grille de combustion se nettoie automatiquement et intégralement par basculement sur une matrice inverse et qui décrasse les fentes.
La combustion est régulée par une sonde Lambda qui joue sur l’apport d’air et le débit de granulé. Le temps de séjour de combustion est garanti par la dépression dans le foyer, elle-même pilotée par un ventilateur d’extraction des fumées à fréquence variable. Le raccordement de la fumisterie en ventouse est possible en vertical ou horizontal, ce qui nécessite alors un conduit concentrique autour de l’évacuation de fumée pour l’arrivée de l’air frais comburant, permettant un fonctionnement étanche de la chaudière.
Ecran tactile de commandes de la Pelletstar de la famille Maillot, photo Frédéric Douard – Cliquer sur l’image pour l’agrandir.
La chaleur produite passe dans le circuit de chauffage via des échangeurs à tubes verticaux et équipés de turbulateurs pour leur nettoyage automatique. Les modules hydrauliques sont quant à eux directement fixés au-dessus de la chaudière et sont simples à relier.
Enfin, le système de condensation vise à récupérer la chaleur contenue dans la vapeur d’eau des fumées. Celles-ci sont refroidies directement dans l’échangeur de la chaudière jusqu’à condensation de la vapeur en eau liquide. Lors de ce refroidissement, l’énergie libérée par la condensation est récupérée pour les besoins de chauffage. Avec un corps de chauffe en acier inoxydable et un nettoyage régulier des échangeurs par sprinklage, le rendement instantané de ces chaudières peut dépasser 106 % sur PCI.
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Frédéric Douard, en reportage à Prâlon
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